La CGT-EP se développe !

Le syndicalisme serait moribond ? C’est loin d’être ce que nous constatons. Depuis  10 ans, au contraire, nous enregistrons au niveau national une très forte augmentation du nombre de nos adhérent·es.

Et ce n’est pas le fruit du hasard.

Les militant·es de la CGT Enseignement Privé ne se contentent pas de manifester ou de préparer des barbecues, avec une casquette rouge et évidemment un couteau entre les dents.

Non. Au quotidien, nous défendons les personnels, portons des revendications pour l’augmentation des salaires, pour l’amélioration des conditions de travail, pour la résorption de la précarité. La CGT Enseignement Privé est présente tout au long du mouvement de l’emploi pour suivre les dossiers des adhérent·es.

A Marseille, Créteil, Montpellier, Versailles, Caen, en Guyane ou ailleurs, les élu·es de la CGT suivent les dossiers des enseignant·es auprès des rectorats, gagnent des avancées pour les maîtres délégué·es, ou défendent des situations individuelles.

Dans l’agricole, dans le 1er degré, dans les IME-ITEP, nous écoutons les collègues souvent délaissé·es pour mieux porter leurs attentes.

Au niveau national, les personnels OGEC se sont sentis trahis par les syndicats majoritaires après des années de reculs, tant sur la Convention Collective que sur les salaires.

La CGT est donc en plein développement et c’est grâce à vous tou·tes qui nous lisez aujourd’hui.

Il nous reste une marche à gravir. Elle est à notre portée : obtenir la représentativité du syndicat lors des élections professionnelles de décembre prochain. Nous sommes très près du but.

Encore 6 mois d’efforts pour convaincre chaque collègue de voter pour nous. Et sans aucun doute, gagner la représentativité de la CGT dans l’enseignement privé serait un coup de tonnerre pour les instances de l’enseignement catholique et le ministère. Ce serait également une bouffée d’oxygène pour tous les personnels !

En chiffres…

Les femmes représentent 54,38% des adhérent·es de la CGT Enseignement Privé.
Cette tendance à la féminisation s’accentue, puisque 64% des nouvelles adhésions de 2017 sont des femmes. C’est logique, dans un secteur d’activité où elles représentent près de 75% des salarié·es.

Au sein de la CGT Enseignement Privé, les enseignant·es du 2d degré restent les plus nombreux·ses, même si l’agricole et le 1er degré se développent fortement.
Les personnels OGEC ne sont pas en reste, et un pic d’adhésions a été perceptible suite aux négociations de la dernière Convention Collective et aux prises de positions fermes de la CGT vis-à-vis d’autres organisations syndicales.

Bref, malgré tout ce que l’on peut entendre dans les médias, le syndicalisme CGT dans l’enseignement privé se porte très bien.

Merci à toutes et tous !

Le siège de la CGT à Montreuil
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