Panneau d’infos n°117 : 2021, 0,99%, 26 janvier, Prime précarité et rupture conventionnelle…

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BONNE ANNÉE 2021 !!

Cette fin d’année aura eu un goût particulier.

Le Covid-19 marque nos vies de son empreinte. Et nous plonge dans l’incertitude.

Malgré les restrictions de déplacements et de rassemblement, le désir d’un monde solidaire, juste et durable s’exprime partout.

Les premiers de corvée auront toujours répondu présent·es malgré les difficultés. Le monde d’après ne sera plus comme avant, promis juré, mais chassez le naturel, … et la course aux profits reprend ses droits !

Alors qu’il y a quelques mois encore, il fallait se résigner à l’austérité (plus d’argent pour les salaires, l’emploi, les retraites, la santé, la Sécurité Sociale, …), le gouvernement a arrosé l’économie d’un argent magique, sans contrepartie.

A la CGT nous pensons que tou·tes uni·es, nous pouvons construire ensemble le jour d’après, pour un progrès social et environnemental.

En 2021 comme en 2020, vous pourrez compter sur nos représentant·tes pour vous conseiller, vous informer, défendre nos droits et lutter pour en conquérir de nouveaux !

Le chiffre : 0.99%

Dans un décret publié le 17 décembre au JO, le montant du SMIC a été augmenté de 0.99%, (contre 1.2% il y a un an) : il passe de 1539.34€ à 1554.58€ brut.

Le coup de pouce attendu (au-delà du mécanisme de revalorisation automatique) n’a pas eu lieu.

Et pourtant, ailleurs en Europe, de toutes autres décisions ont été prises : +8% en Allemagne, +22% en Espagne, +6% au Portugal.

Pour rappel :

  • un maître délégué MA1 échelon 1 à temps plein gagne 1635,42€
  • un personnel OGEC strate I degré 4 sans ancienneté (début de l’échelle) gagne 1553,13€ et donc moins que le SMIC !

Le salaire n’est pas l’ennemi de l’emploi. La CGT revendique un SMIC à 1800 € !

Mardi 26 janvier : tou·tes mobilisé·es

Pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour des créations de postes, la CGT EP a déposé un préavis de grève pour le mardi 26 janvier.

 

Prime précarité—Rupture conventionnelle, De réels progrès ?

A partir du 1er janvier 2021, les non titulaires de la fonction publique pourront bénéficier de la prime de précarité (décret du 25 octobre 2020), qui existait déjà pour le secteur privé, ceci pour tous les contrats conclus à partir du 1er janvier 2021.

Cette indemnité correspond à 10% de la rémunération brute perçue par l’agent·e pendant la durée de son contrat, renouvellements inclus. Néanmoins, cette prime ne sera pas due en cas de renouvellement de contrat ou en cas de refus de la conclusion d’un CDI pour occuper un même emploi.

Aussi, une grande partie des non titulaires de l’éducation nationale sera-t-elle exclue de ce dispositif. Une avancée toute relative donc…

De même, la rupture conventionnelle est accessible aux maîtres en contrat définitif.

Si on peut envisager cela comme une avancée, permettant à certain·es collègues souhaitant quitter leur emploi d’enseignant·es, on peut s’interroger sur les conditions de ce départ, souvent lié à un manque de reconnaissance (financière et matérielle), de la souffrance ainsi qu’une dévalorisation du métier. Une façon pour notre employeur de s’exonérer de sa responsabilité.

Ces deux dispositifs illustrent les difficultés rencontrées dans l’Éducation Nationale , une précarité entretenue, un mal être des personnels, des conditions dégradées, … et ne sauraient être une réponse acceptable pour la CGT !

Bien au contraire, nous devons lutter contre la précarité, notamment avec un dispositif de titularisation de tous les précaires employé·es sur des postes pérennes, et revendiquer, pour les obtenir, une véritable amélioration de nos conditions de travail et une véritable revalorisation de nos salaires.

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