2025 : Belle année de luttes !

La lutte collective, remède à la désillusion, à la résignation et au mépris !

 

La désillusion est monnaie courante en Macronie : réforme des retraites, composition des gouvernements, décision des ministres de l’EN, de l’Agri, de la fonction publique …
À croire que l’expression populaire ne trouve plus du tout d’écho au sein de la représentativité politique.

Les choix du président sont on ne peut plus clairs : à une politique de progrès social et écologique, il préfère un gouvernement instable à la merci du moindre caprice des représentant·es du RN.

Pour preuve depuis septembre 2024 :

  • le bien éphémère gouvernement Barnier composé de ministres réactionnaires. Il chute, censuré au bout d’à peine trois mois de mandat. Trois petits mois qui ont néanmoins réussi à mettre en colère (entre autres) la fonction publique. Au nom de la lutte contre un supposé absentéisme (chiffon rouge déjà agité à l’époque par feu Claude Allègre), Guillaume Kasbarian promet de passer les fonctionnaires à 3 jours de carence et à un salaire de 90% pendant les arrêts maladie.
    S’ensuit une belle mobilisation intersyndicale le 5 décembre et près de 200 000 fonctionnaires dans la rue.
  • Macron n’ayant pas plus de solution qu’il y a trois mois, il recycle depuis décembre une partie du précédent gouvernement chapoté par F.Bayrou pour … la MÊME politique.

Cette instabilité et les déceptions successives (on n’oublie pas la lutte contre le réforme des retraites) pourraient entraîner un glissement vers une forme de lassitude ou de résignation. Si, comme N.Sarkozy l’affirme, la France est de droite, la pente est glissante vers un pouvoir autoritaire à la manière des États-Unis. Entrainée par l’empire Bolloré et ses relents d’extrême droite, la sphère médiatique pointent l’immigration, le wokisme, les fonctionnaires

Or, ne nous trompons pas, la mise en œuvre de « paniques morales », la désignation de boucs émissaires sont avant tout destinées à détourner notre attention des réels problèmes : salaires, retraites, conditions de vie et de travail, environnement …  Si on n’y prend garde, si on ne s’organise pas, la novlangue impacte les esprits : les cotisations deviennent des charges, la dépense publique un fardeau et la baisse de la fiscalité la solution. Excellent scénario pour accentuer l’effondrement des services publics.

Cet enfumage via des discours conservateurs ultra-sécuritaires et anti-immigration du gouvernement est avant tout destiné à nous persuader que les luttes et l’expression des revendications sont accessoires.

Oui, le contexte est difficile, la répression du militantisme est  bien présente (cf Patrice et Sylvain camarades de la CGT Educ 42), mais la combattivité et l’optimisme finissent aussi par trouver et prendre leur place. Quoi qu’en espèrent les gouvernements Macron : les luttes ne se sont jamais arrêtées. En juin, en décembre, pendant de longs mois en 2023 et depuis lors, les mobilisations se sont succédées, nationalement comme localement (cf rétrospective ci-dessous). La réforme des retraites reste au coeur des débats politiques et le combat contre les idées d’extrême droite se poursuit sans relâche.

Certes, la participation aux élections TPE fin 2024 a été faible. Pour autant, les résultats notamment la nette victoire de la CGT démontrent l’absolue nécessité de militer sur le terrain, d’aller à la rencontre des collègues, de communiquer localement.

Dans un autre contexte, le procès Pélicot a montré que les luttes contre les violences sexistes et sexuelles paient. Elles doivent occuper la place qui leur est due. La « phase 2″ du #MeToo » est enclenchée : « la honte doit changer de camp »

Enfin, démonstration très récente que la lutte et la détermination paient : le tribunal administratif a annulé la mutation forcée de notre collègue et camarade Kai Terada,

Alors ? On ne lâche rien et on continue
de lutter, de revendiquer et d’espérer collectivement
pour plus de justice sociale et une meilleure répartition des richesses.

Belle année de luttes, joyeuses et victorieuses !

 

CGT Conf : Rétrospective 2024 : un an de combats avec la CGT

Rétrospective 2024 : un an de combats avec la CGT

Une fois encore, la CGT a été de tous les combats pour défendre les droits des travailleur·ses et en gagner de nouveaux – et l’année 2024 a été riche ! Découvrir la rétrospective 2024 de la CGT ⤵️

Retrospective 2024

Un an de combat avec la CGT ‍

21 janvier

 

À l’appel de la CGT et de 201 personnalités et organisations de tous horizons, des marches ont lieu contre la loi de la honte, « asile immigration », et rassemblent 150 000 personnes à travers le pays.

→ Les dispositions les plus régressives sont censurées par le Conseil constitutionnel.

✊ 29 février

→ La CGT gagne la régularisation de 500 travailleur·ses sans papiers en grève depuis cinq mois.

→ Après neuf mois de mobilisation, la CGT gagne la relance de l’activité de l’usine de Valdunes, seul producteur de roues et d’essieux de trains

25 février

 Après 1 semaine de grève, la CGT gagne un investissement de 380 millions d’euros pour garantir l’entretien de la Tour Eiffel.

8 mars

⇢ À l’appel de la CGT et des associations féministes, 200 000 personnes dans les rues qui manifestent pour exiger l’égalité.

15 mars

→ Après avoir fêté l’entrée de Missak Manouchian au Panthéon, la CGT commémore les 80 ans du programme du Conseil national de la Résistance (CNR) en organisant un grand colloque à Paris en l’honneur de Louis Saillant, dernier président du CNR en 1945 et président de la CGT.

22 avril

→ La CGT gagne six à neuf mois de départ anticipé à la retraite pour les cheminots et cheminotes. Une victoire qui doit faire tâche d’huile !
→ Après dix ans de bataille, notamment judiciaire, la CGT gagne le droit aux congés payés pour les salarié·es en arrêt maladie. La nouvelle loi du 22 avril 2024 prévoit donc que les salarié·es en arrêt maladie acquièrent deux jours de congé payé par mois, et celles et ceux en arrêt de travail deux jours et demi.

25 avril

→ La CGT organise des actions dans toute la France pour dénoncer les morts et les accidents du travail.

28 mai

→ La CGT rassemble 800 militant·es lors des états généraux de l’industrie et de l’environnement et interpelle les candidat·es aux élections européennes.

→ La CGT tire la sonnette d’alarme sur la situation de l’industrie et dévoile la liste des 130 plans de licenciements en cours.

Juin

→ La CGT mène la bataille contre la réforme de l’assurance chômage qui prévoit de faire tomber dans la grande précarité plus d’un million de travailleur·ses. Des actions sont menées dans des dizaines d’agences Pôle emploi, une pétition recueille des dizaines de milliers de signatures. Une proposition de loi présentée par le groupe LIOT vise à l’abroger.

⇢ Un colloque organisé par l’ensemble des organisations syndicales dénonce sa nocivité.

17 juin

Dès l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, la CGT appelle à un front populaire et à des manifestations contre l’extrême droite.

→ À l’appel de La CGT, de la CFDT, de l’Unsa, de la FSU et de Solidaires, des milliers de personnes manifestent le samedi 23 juin contre l’extrême droite.

→ Les forces de gauche se rassemblent et annoncent la constitution d’un nouveau front populaire. La CGT appelle le monde du travail à voter pour le programme du Nouveau Front populaire et à battre l’extrême droite.

→ Partout en France, les initiatives se multiplient. À paris, la CGT participe aux côtés des médias indépendants à l’organisation de deux grands meetings, rassemblant des milliers personnes.

️‍ ️‍️29 juin

→ Des milliers de personnes défilent à l’occasion de la marche des fiertés pour dire leur refus de l’extrême droite.

7 juillet

→ Contrairement à l’ensemble des pronostics, le RN est battu et la gauche finit en tête des élections législatives.

la République a gagné‍ 8 juillet

→ Victoire sur la réforme de l’assurance chômage : Gabriel Attal annonce qu’il renonce à signer le décret.

Juillet/août

→ Grâce à la bataille de la CGT, pour la première fois, des Jeux olympiques prévoient une charte sociale, suivie par un comité coprésidé par Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT. En multipliant les contrôles de l’Inspection du travail et les moyens des organisations syndicales, cette charte a permis de diviser par quatre le nombre d’accidents du travail pendant les chantiers JO.
→ Grâce aux nombreuses mobilisations organisées par la CGT, de nombreux·ses salarié·es gagnent la juste reconnaissance salariale de leur travail pendant les JOP.

→ La CGT met en place un numéro vert pour accompagner tou·tes les travailleurs et travailleuses pendant les JO et leur permettre de faire respecter leurs droits.

️ 21 septembre

→ Dans le cadre de la journée mondiale pour la paix : la CGT, aux côtés de nombreuses organisations, organise des manifestations dans toute la France exigeant notamment un cesser-le-feu à Gaza et une paix juste et durable entre Palestinien·nes et Israélien·nes.

Tract pour la paix à Gaza

25 septembre

→ La CGT remet au Premier ministre la liste des 200 plans de licenciements en cours dans le pays et exige un moratoire sur les licenciements.

️ 1er octobre

→ Manifestations à l’appel de la CGT, la FSU et Solidaires pour exiger l’augmentation des salaires, l’abrogation de la réforme des retraites et la défense des services publics.
→ Le Premier ministre annonce une augmentation de 2 % du Smic et l’ouverture de « discussions visant à aménager la réforme des retraites »

21 octobre

→ La CGT rend publiques ses propositions pour financer l’abrogation de la réforme des retraites à l’occasion d’une conférence organisée par la commission des finances de l’Assemblée nationale

→ Le 28 novembre, en déposant des milliers d’amendements, les député·es du bloc gouvernemental empêchent une nouvelle fois l’Assemblée nationale de voter l’abrogation de la réforme des retraites.

️ 7 novembre

→ La CGT dévoile son enquête sur la situation des salarié·es dans les très petites entreprises. Très attaché·es à leur travail, ils et elles souffrent d’une rémunération beaucoup trop faible !

→ La CGT se déploie dans toute la France à leur rencontre à l’occasion des élections professionnelles.

‼️ 23 novembre

→ À l’appel de la CGT et des associations féministes, des milliers de personnes défilent dans toute la France contre les violences sexistes et sexuelles.

→ Avec des associations, la CGT a rédigé une loi cadre intégrale contre les violences sexuelles.

27 novembre

→ Lors d’une conférence de presse, la CGT tire la sonnette d’alarme sur la situation de l’industrie en France et présente ses propositions d’urgence pour empêcher les licenciements.

✍ 3 décembre

→ Journée d’action des retraité·es pour dénoncer la désindexation de leurs pensions. Les pétitions sont remises au Premier ministre.

️ 5 décembre

→ À l’appel de la quasi totalité des organisations syndicales, près d’un quart des fonctionnaires se mettent en grève pour dénoncer les trois jours de carence et les coupes dans les services publics.

→ Suite à la censure votée à l’Assemblée nationale, le gouvernement tombe et le budget n’est pas adopté.

→ Les retraites augmenteront de 2,2 % au 1er janvier, les trois jours de carence,  les remboursements de médicaments, l’augmentation de la fiscalité sur l’électricité et les coupes dans les services publics sont annulés.

La bataille continue début 2025 pour gagner un budget à la hauteur des besoins !

12 décembre

La CGT organise dans toute la France des actions pour dénoncer les licenciements et la casse de l’industrie.

⚫️ 14 décembre

Le cyclone Chido dévaste Mayotte. En solidarité avec la CGT Mayotte, la CGT organise un appel aux dons et expédie immédiatement, grâce aux dockers CGT, plusieurs containers de matériel humanitaire.

19 décembre

La CGT gagne haut la main les élections dans les très petites entreprises.

 

En 2025 on continue ensemble !

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