Suspension du jour de carence, arrêt de travail dérogatoire : ce qui change au 10 janvier.
Le décret du 8 janvier 2021 a mis fin à une inégalité de traitement entre salarié·es du public et du privé.
Pour les agent·es publics, il suspend le jour de carence au titre des congés maladie en lien direct avec la covid-19.
Pour la CGT, si cette mesure est une avancée obtenue grâce à une forte pression syndicale.
Elle est toutefois insuffisante puisque ce dispositif :
- n’est pas rétroactif (le jour de carence avait été rétabli le 11 juillet 2020),
- est temporaire et applicable seulement jusqu’au 31 mars 2021.
La Cgt revendique l’abrogation définitive et rétro-active de ce jour de carence .
Par ailleurs, depuis le 10 janvier 2021, les personnes symptomatiques, en attente d’un test au Covid-19, peuvent comme les cas contact bénéficier d’arrêts maladie indemnisés sans jour de carence et délivrés automatiquement en ligne sur le site de l’Assurance maladie
Deux décrets parus au Journal officiel du 9 janvier 2021 prévoient le versement des indemnités journalières dès le premier jour d’arrêt pour les salarié·es et les agent·es public·ques y compris lorsqu’ils·elles sont testé·es positif·ives.
Ces modalités sont applicables jusqu’au 31 mars 2021 et réservées aux salarié·es qui ne peuvent pas télétravailler.
Cet arrêt est de 4 jours maximum. Le·salarié·e s’engage à réaliser un test antigénique ou RT-PCR dans les 2 jours suivant la déclaration (si aucun test n’est réalisé, l’arrêt ne sera pas indemnisé).
Ensuite :
- Si le test est négatif : le·la salarié·e reprend son activité (l’arrêt se termine le soir même).
- Si le test est positif : l’arrêt de travail est prolongé avec un suivi de l’assurance Maladie .