Les documents explicatifs sur la retraite des enseignant·es en versions imprimables se trouvent ici si vous avez été embauché·e avant 2017 et là si vous avez été embauché·e après 2017.
Les maîtres de l’enseignement privé ne sont pas fonctionnaires. Ils ne bénéficient pas du même régime de pension que leurs collègues du public, même si les alignements successifs des pensions du public devraient conduire à l’horizon 2030 à l’égalisation de nos retraites vers le bas.
Notre système de retraite est complexe, puisqu’il cherche à harmoniser (malheureusement par le bas) la situation de nos collègues fonctionnaires et nos retraites basées sur le régime général de la Sécurité Sociale. Le mode de calcul actuel permet globalement d’obtenir un taux de remplacement pouvant avoisiner les 75% pour des carrières complètes et des personnels n’ayant pas subi la précarité et des échelles de salaires indécentes (MA ou AE par exemple).
Depuis le 1er janvier 2017, la bascule à l’IRCANTEC (régime des non-titulaires du public) pour les nouveaux enseignant·es du privé entraîne des différences de traitements considérables entre collègues d’un même établissement. La menace est lourde de voir baisser le montant des retraites, favorisant le recours à un système individuel de retraite par capitalisation pour nos futurs collègues…
Alors comment ça marche, la retraite pour les enseignant·es des établissements privés sous-contrat ?
Si vous avez été embauché·e avant 2017, c’est ici (votre retraite complémentaire est gérée par l’Arrco-Agirc)
Si vous avez été embauchée après 2017, c’est là (votre retraite complémentaire a été basculée à l’IRCANTEC)
La CGT revendique le droit à une retraite dès l’âge de 60 ans et les moyens de vivre dignement avec un taux de remplacement d’au moins 75%. La retraite doit être indexée sur les salaires.