Kai Terada muté d’office : c’est intolérable !

Le SNEIP CGT s’oppose à la répression antisyndicale qui vise Kai Terada et au-delà de lui qui vise toutes celles et tous ceux qui luttent contre la dégradation de nos conditions de travail et d’étude des élèves et se battent pour un vrai service public de l’Éducation.

Infatigable militant pour la défense d’une école publique démocratique et émancipatrice, syndicaliste engagé à Sud-Éducation, Kai Terada a été suspendu sans aucun motif lors de la
rentrée et menacé de mutation. Il est maintenant soutenu, à l’échelle nationale, par la grande majorité des fédérations de l’Éducation Nationale, et par un vaste mouvement de solidarité dans tout le pays. Nous étions très nombreux, mercredi 21/09, au rassemblement de soutien qui avait lieu devant le ministère alors qu’il y était reçu, avec l’intersyndicale nationale.

Pourtant le lendemain soir, le 22/09, le Rectorat de Versailles vient de lui annoncer sa mutation d’office.
L’arrêté de la rectrice de l’Académie explique que si “le comportement et les propos de Monsieur Kai TERADA… ne sont pas constitutifs d’une faute de nature à justifier l’ouverture d’une procédure disciplinaire”, “le nom de Monsieur KERADA revient régulièrement comme participant activement en dehors des instances du dialogue social de l’établissement ainsi que l’exercice normal (sic!) d’une activité syndicale, à la dégradation du climat scolaire au sein de la communauté scolaire”.

Au-delà de la calomnie que dénoncent ses collègues qui se sont mis massivement en grève pour le soutenir, on lui reproche ni plus ni moins que d’être un syndicaliste et un citoyen qui défend ses droits et ses opinions face à la destruction de l’Éducation nationale qui est en cours.
C’est grave, c’est très grave.

Cela s’inscrit dans une vague croissante de répression à l’Éducation Nationale : Melle, école Pasteur, Rennes, Reims…

Demain, chacun.e de nous, dans l’arbitraire le plus total, pourra donc être réprimé·e, sans qu’aucune faute ne lui soit reprochée, pour son engagement dans la défense de l’École publique.

NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE
Solidarité avec Kai Terada et toutes et tous les réprimé·es de l’Éducation nationale

Votée à l’unanimité  par la Commission Exécutive Nationale de la CGT Enseignement Privé le 23 septembre 2022