Le 21 septembre la journée mondiale pour la paix réunira celles et ceux qui, comme la CGT, pensent que la paix est notre bien le plus précieux.
Des conflits partout à travers le monde
Partout dans le monde, les conflits ravagent des pays entiers, tuent et blessent des millions de personnes et en plongent autant dans la pauvreté, l’insécurité et le désarroi.
Au cœur de l’Europe – en Ukraine – ou sur d’autres continents – au Yémen, en Syrie, au Mali, en Palestine, en Afghanistan… – la liste des conflits, qui durent parfois depuis des années, est longue.
Une économie de guerre
Conséquence « les dépenses militaires augmentent de façon indécente dans le monde entier » dénonce Véronique Martin, secrétaire confédérale en charge de la paix et du désarmement.
En 2021, 2013 milliards de dollars y ont été consacrés. La France a dépensé 100 milliards d’euros en 15 ans pour renouveler son arsenal nucléaire. 100 milliards qui auraient pu être dédiés au service public : santé, éducation, transports…
En juin dernier, à l’inauguration d’Eurosatory, le salon international de Défense et de Sécurité terrestres et aéroterrestres, Emmanuel Macron prononçait un discours très inquiétant : « Nous entrons dans une économie de guerre », un discours sous tendu par l’augmentation des conflits environnementaux autour des ressources (pétrole, gaz, minerai…).
Pour la ratification du traité contre l’utilisation des armes nucléaires
Le Collectif national des marches pour la paix, qui rassemble en France près de 200 organisations dont la CGT (des associations, des partis politiques, des syndicats) se mobilise autour d’un seul mot d’ordre : Stop à la guerre ! le 21 septembre, les organisations seront dans la rue pour dire non à la guerre, non aux armes nucléaires, non à la violence et à la misère.
Alors que la paix mondiale est menacée, il est urgent de se mobiliser, pour obtenir des politiques sociales, économiques, culturelles, nationales et internationales de paix s’inspirant de la Charte des Nations unies et respectueuses de tous les droits humains.
« Plus que jamais, la CGT réclame la ratification, par la France, du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) qui loin de préserver la paix et la sécurité, participent à l’exacerbation des tensions » conclut Véronique Martin.