- 1er degré : où va l'argent public ? en version imprimable - Rappel : Le droit de grève dans l'enseignement privé - Merci à Sanaga X FB Insta
En une petite phrase Amélie Oudéa-Castéra a mis le feu aux poudres.
En plus de confirmer que la classe politique actuelle n’est qu’entre-soi et bourgeoisie, elle met en lumière tout un système que la CGT-EP dénonce depuis des années. Car oui, les écoles privées sous contrat, principalement catholiques (96 %), sont abreuvées d’argent public.
Beaucoup le découvrent avec stupeur, et parmi elles et eux il y a très certainement des personnels (enseignant·es et non enseignant·e) du privé.
L’opacité est donc telle que même celles et ceux qui sont au cœur de ce système en ignorent le fonctionnement. Pourquoi ?
Une partie de la réponse se trouve dans l’absence d’instance officielle de dialogue.
Dans le public, des conseils d’école ont lieu régulièrement, permettant une transparence sur les projets en cours et les moyens alloués.
Dans le privé, à partir de 11 équivalents temps pleins, il y a obligation de mettre en place un CSE, mais cette obligation n’est respectée que dans très peu d’établissements. Pour les petites écoles, très nombreuses : RIEN.
Les comptes sont donc totalement opaques : les équipes n’ont aucune idée des entrées d’argent et dépenses de leur établissement.
Alors où va l’argent public dans le 1er degré ? Car toutes les écoles ne sont pas dotées de 2 piscines et 7 gymnases comme le très élitiste établissement parisien Stanislas, loin de là.
Qui dit école privée, ne dit pas forcément luxe et moyens à outrance. Les disparités sont nombreuses en fonction des territoires.
Il semblerait que les 8 milliards de fonds publics soient très mal répartis et ne profiteraient pas à toutes et tous…
Donc où va l’argent public quand :
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Où va l’argent public quand les personnels de droit privé (OGEC principalement) sont les plus précaires parmi les précaires ?
Le plus souvent des femmes, à temps partiel, en CDD, touchant des salaires ridiculement bas, à qui les directions offrent des perspectives de carrière plus que limitées.
Alors… « Le privé c’est mieux » ?
La liste est longue et non exhaustive mais elle témoigne bien de graves problèmes. Comment certains établissements privés peuvent avoir des millions sur leurs comptes pendant que d’autres, regroupant parfois des élèves fragiles, manquent de tout ?
La CGT-EP demande :
Et pour mettre fin à ces disparités et incohérences, la CGT-EP revendique la nationalisation de tous les établissements privés sous contrat, comprenant la fonctionnarisation sur place des personnels via la création d’un grand service public d’éducation laïc et gratuit. |
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