Choc des savoirs et évaluations nationales : c'est non ! en version imprimable
On connaissait les rentrées sans professeur·es, le président Macron innove avec la rentrée sans ministre !
Néanmoins, cela ne l’empêche pas, malgré la sanction politique infligée au parti présidentiel, de maintenir sa politique de casse et de mise au pas de l’Éducation !
De nombreuses mesures, rejetées massivement par les personnels et les organisations syndicales, vont quand même s’appliquer.
C’est ainsi qu’à cette rentrée 2024, tous les niveaux de l’élémentaire seront concernés par les évaluations nationales standardisées.
Loin d’accompagner, c’est avant tout un moyen de trier et classer les élèves, de les stigmatiser rapidement comme « bons » ou « mauvais ».
Ces évaluations participent aussi au contrôle des enseignant·es et de leur pratique professionnelle.
La question de la liberté pédagogique est clairement posée…
Après le guide orange de Blanquer sur les bonnes pratiques, l’heure est à la labellisation des manuels…
Etre enseignant·e, ce n’est pas être un·e simple exécutant·e. Au contraire, grâce à notre expertise, c’est être concepteur de ses séances, de sa progression, et libre de choisir les méthodes les plus pertinentes pour faire progresser ses élèves, en s’adaptant à chacun·e. C’est le coeur même de notre métier, ce qui lui donne du sens !
C’est pourquoi la CGT Enseignement privé se joint à l’appel intersyndical du public du Mardi 10 septembre pour refuser collectivement de faire passer les évaluations nationales !
La CGT enseignement privé exige :
→ l’abandon des évaluations standardisées obligatoires
→ l’arrêt des mécanisme de pression et de contrôle
→ le respect de la liberté pédagogique