Agri – Bien-être au travail ? Cherchez l’erreur …



Bien-être au travail et enseignement agricole privé ? Cherchez l’erreur … en version imprimable

Les multiples réformes, coupes budgétaires et difficultés de recrutement ont, au fil des années, dégradé le métier d’enseignant.

La CGT milite dans l’enseignement agricole PRIVE, pour la défense des conditions de travail des agents et le respect de leurs droits !

Quelques situations concrètes et réelles vécues dans nos établissements :

Vous vous reconnaissez peut-être, au travers de ces témoignages.
Que faire alors ?

  • Contacter et alerter les membres du CSE du lycée et surtout réagir collectivement avec les collègues.
  • Alerter et contacter sa direction et le SRFD en demandant que ces agissements cessent.
  • Contacter l’Inspection du Travail et/ou la médecine du travail de votre département.
  • Contacter le Médiateur de l’enseignement agricole technique et supérieur, Mr. AARABI https://clubdesmediateurs.fr/mediateur/le-mediateur-de-lenseignement-agricole/
  • Contacter le défenseur des droits de votre département https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/office
  • Enfin et surtout, collecter les preuves (mails, témoignages, écrits divers) de la situation de discrimination et / ou de harcèlement afin de constituer un dossier qui pourrait faire jurisprudence devant un tribunal.

Les catégories 3 ou les sous-enseignants du ministère de l’agriculture …

Le bien-être au travail passe indéniablement par une reconnaissance de sa hiérarchie, mais comment se sentir sur un pied d’égalité lorsque pour une même mission, les salaires entre catégories varient du simple ou double ? Telle est « la croix » de ces agents ; et la seule solution s’offrant à eux est de devenir champions « hors catégorie » des HSA, HSE et de diverses responsabilités permettant d’augmenter leur salaire.

L’accumulation des tâches en plus des heures d’enseignements se traduit alors par une surcharge de travail impactant indéniablement leur temps libre et leur santé.

 

Si on résume, ces enseignants :

  • fournissent un travail supplémentaire conséquent pour accéder à un niveau de rémunération jugé « viable ».
  • mettent leur santé en danger et, en plus, n’ont pas de réelle reconnaissance hiérarchique.
  • ne sont pas maîtres d’une grande partie de leur salaire.  Les heures supplémentaires et autres missions diverses ne sont pas acquises d’une année sur l’autre. Elles restent au bon vouloir du chef d’établissement. Il faut donc mieux s’entendre avec lui … tiens, tiens …
  • souffrent et souffriront toute leur carrière d’une grille salariale totalement indigne.
  • Le ministère apporte, certes, une solution aux catégories 3 : passer le concours. C’est une idée mais 40 places pour 1 500 agents, cherchez l’erreur.  Et comment le préparer dans de telles conditions ?

Les propositions de la CGT :

  • Supprimer la catégorie 3 indécente et intégrer immédiatement les enseignants dans les corps des PLP ou des certifiés.
  • Aligner le statut des enseignants du privé avec celui des enseignants du public. Les mêmes droits et obligations pour tous et toutes.
  • Assurer une entrée dans le métier par des concours adaptés et en nombre suffisant.
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