2 réactions

1. Bonsoir,

   Eh oui, comme dans le privé.
   Mais Claire contrairement au privé aura sa retraite calculée sur ses 6 derniers mois de travail.
   Claire pendant 42 ans n’aura pas cotisé pour l’assurance maladie qui aura été payée avec les impôts du privé.
   Claire n’aura pas cotisé à l’assedic, payé par le privé.

   Si on faisait travailler tout le monde jusqu’à 62 ans ( hormis les carrières longues) on ne serait pas obligé d’en arriver à travailler jusqu’à 64 ans pour compenser les privilèges de quelques millions de privilégiés qui se moquent complètement des gens du privé qui triment et qui aimeraient bien avoir 4 mois de vacances comme Claire.
   A bon entendeur.

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   1. Bonjour Lemphil,
      Je pense que vous méconnaissez les modalités salariales du Public comme du Privé sous contrat. Dans le privé, comme dans le public, les cotisations sont une part du salaire que l’employeur verse aux caisses.
      L’employeur du privé est le patron. L’employeur du public est l’Etat. Donc c’est en effet l’Etat qui reverse ses cotisations mais ça reste une part du salaire/traitement du travaileur.
      Pour ce qui concerne les enseignant·es sous contrats : c’est un système de double peine. Les cotisations retraite sont plus élevées que pour les fonctionnaires (leur salaire net est donc plus faible) et le calcul pour la retraite se fait (comme dans le privé) sur les 25 meilleures années. Leur retraite est donc aussi plus faible que celle des enseignant.es du Public.
      Pour finir, je dirais qu’il est dangereux d’opposer les travailleur·euses les un·es aux autres. Cela conduit à une bagarre entre nous pour se partager quelques miettes alors que les dividendes flambent, que les milliardaires français·es n’ont jamais été aussi nombreux. S’il faut trouver une solution pour améliorer la situation de tou·tes : c’est dans le partage des richesses qu’on la trouvera.

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